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« La marché d’après », 30 ans de combat pour l’égalité – Chronique France Info du 5 Décembre 2013

« LA MARCHE D’APRES », un webdocumentaire sur 30 ans de combat pour l’égalité depuis la marche des beurs en 1983, présenté dans «Histoires connectées» du jeudi 5 décembre 2013, la chronique dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudi à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique radio à 6’13 ici ! 

La chronique écrite :

Olivier Emond : Peut être commencer par raconter comment vous avez découvert ce projet ?

Claire Leproust : Début 2013, j’étais interviewée dans l’hyper revue par Mathieu Beauval pour parler d’un prix que nous avions décidé de lancer en associant Capa, la chaîne toute l’histoire du groupe AB et la plateforme kisskissbank pour donner une chance à des jeunes  talents de réaliser leur projet documentaire. C’est comme ça que nous avons choisi « la marche d’après » présenté par 3 jeunes journalistes de 23 ans à peine sortis de l’école et qu’on leur a permis de réaliser leur idée.

Leur idée, c’était de parler de la marche, dont ils n’avaient justement jamais entendu parler.

O.E : Si le documentaire s’attache, lui,  à raconter sur 30 ans une histoire de l’immigration maghrébine en France, le webdocumentaire dont nous parlons ce matin propose de nous refaire faire le parcours des marcheurs de Marseille à Paris.

C.L : Le webdocumentaire propose de refaire le parcours des marcheurs de Marseille, Lyon, Strasbourg à Paris et de mettre en vis à vis, la situation en 1983 à celle d’aujourd’hui sur des problématiques comme le rapport à la police, l’urbanisme, la représentativité en politique et la question d’égalité et d’intégration.

Le webdoc s’ouvre sur Marseille, on aborde le thème de la police et des citoyens. En 1983, il y avait cette violence, des bavures policières souvent impunies et un jour, suite à une nouvelle agression d’un jeune français fils d’immigré, la décision de marcher, à la fois pour exprimer le ras le bol mais aussi, comme le dit ce prêtre, pour aller à la rencontre des gens sur les routes de France.

En 2013, les contrôles de police sont là dans les cités, ce sont des contrôles qui rassurent les habitants comme le dit une femme.

O.E : La politique de la ville est aussi abordée avec ces images de destruction de barres d’immeubles en 83 notamment aux Minguettes à Vénissieux près de Lyon.

C.L : Des images toujours impressionnantes de destruction de ces tours trop vite construites pour héberger des dizaines de milliers d’immigrés du Maghreb, venus travailler dans les usines de la région. La reconstruction de nouveaux immeubles un peu plus loin du centre et le départ des classes moyennes… 
En 2013, les cités sont là, avec une moindre mixité sociale, les difficultés scolaires, l’ascenseur social qui est en panne, et trouver un emploi est encore plus dur pour les jeunes et il faut le dire, encore quand leur nom sonne « arabe » ce que raconte dans le webdoc un jeune diplômé qui a commencé à recevoir des réponses à son cv quand il s’est donné un prénom qui sonnait français (de souche).

À Strasbourg, nouvelle étape, le webdoc aborde l’encore faible représentativité politique de la diversité qui a fait des progrès notables quand on compare 2013 à 1983 et enfin la question complexe de l’intégration et de l’égalité, quand la marche se culmine à Paris.

C’est la question du racisme et de l’inégalité qui a provoqué la marche, un acte pacifique et politique en 83, le webdocumentaire donne la parole à un sociologue, un rappeur, un ancien marcheur, l’ex patronne de radio heur. Tous parlent de l’évidence pour ces 3 voire 4èmes générations d’être français. L’islamophobie s’est développée depuis le 11 septembre, c’est évidemment une nouvelle forme de racisme.  Mais comme le dit ce sociologue, rien à voir avec la pratique religieuse de l’islam qui s’est développée notamment chez les jeunes comme un des éléments identitaires dont ils ont besoin. 

Le webdocumentaire est aussi très riche en animation pour raconter des anecdotes et données des chiffres clés. C’est la « marche d’après » réalisé Jenna Lebras, Lucas Roxo et François Hume et diffusé à l’adresse « lamarchedapres.com » et sur les sites du monde, de « Toute l’histoire » et de Capa.

 

« Fort McMoney », un jeu documentaire sur la fin du pétrole – Chronique France Info du 28 novembre 2013

« FORT MC MONEY », un un documentaire interactif, au coeur de l’industrie pétrolière dans une ville au nord du Canada, présenté dans «Histoires connectées» du jeudi 28 novembre 2013, la chronique dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudi à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique radio à 4′ ici ! 

La chronique écrite :

Claire Leproust : En ligne depuis lundi dernier, « For Mc Money »,  c’est un webdocumentaire qui se découvre sur 4 semaines diffusé sur le site d’ARTE. Très interactif, il se présente à la fois comme une visite guidée de la ville et un jeu de démocratie citoyenne. C’est  une expérience très singulière et différente que celle qu’on a l’habitude d’avoir quand on regarde un documentaire linéaire à la télévision.

Olivier Emond :  « For Mc Money » c’est avant tout un sujet très polémique au Canada, celui de l’exploitation du pétrole à partir de l’extraction des sables bitumineux dans la ville dénommée For Mc Murray.

C.L : Il faut savoir que le Canada possède la 3ème plus grande réserve de pétrole du monde. Mais cette formidable réserve a un coût environnemental énorme puisque l’extraction des sables bitumineux est responsable de plus de 7% des émissions de gaz à effet de serre du pays.

Cette ville de For Mc Murray est celle dans laquelle le documentaire nous amène, une ville hors du commun, traversée tous les jours par des camions démesurés, une ville de tous les excès, une ville où tout est cher. C’est aussi une ville qui ne cesse de grandir avec ces 100 000 habitants et qui attire une foule d’immigrants du Canada, venus s’enrichir avec cet or noir. C’est un far west du XXI siècle, dans une région grandek comme la Floride où il fait l’hiver jusqu’à -50 degrés, et totalement isolée. 

O.E : Puisque nous sommes en ce moment à la premier semaine de ce jeu documentaire, qu’est ce For Mc Money nous fait visiter ? 

C.L : Au moment où le film démarre, on est au volant d’une voiture sur une route enneigée. Quand elle s’arrête, on se trouve dans un camping pour très vite aller rencontrer des gens et choisir des questions à leur poser. Chacun choisit son chemin, moi hier j’ai rencontré un homme préférant vivre dans une caravane pour garder son indépendance financière, puis je suis montée dans la voiture d’une jeune femme serveuse dans un bar, deux hommes ramasseurs de canettes pour se faire de l’argent et s’entraider. 

Je suis aussi passée par le conseil municipal et je me suis retrouvée face à la mairesse, j’ai choisi de lui poser des questions assez crues sur la drogue, la prostitution, sur le pouvoir de l’industrie pétrolière, sur la vie des familles. 
De temps en temps une voix douce me disant «  la ville est à vous, explorez là, contrôlez la ».

Les images sont d’une grande beauté, celle de Philippe Brault qui a filmé et photographié. La neige est partout, la lumière de ce soleil d’hiver, une ville industrielle grouillante blanche et noire.

O.E : Au delà de ces séquences vidéos interactives que l’on choisi de voir donc comme on le souhaite, comment est on impliqué dans ce jeu de démocratie citoyenne ?

C.L : En bas de l’écran, on peut activer son tableau de bord, plus on regarde de séquences et on découvre des indices et plus on gagne des points d’influence. Une question de référendum est posée, la première est « faut-il taxer davantage les produits pétroliers ? ». Hier plus de 400 000 voix ont été comptabilisées avec 77% en faveur de plus de taxe. Surtout, chacun peut argumenter en temps réel. La minorité en faveur du non à plus de taxe évoquait des idées pertinentes. C’est une expérience individuelle et en réseau qui prend facilement 1 heure.

O.E : L’intention du réalisateur David Dufresne est donc de placer l’internaute aux commandes et de lui permettre de se forger une opinion. Est ce que ce webdocumentaire peut avoir un impact dans la gouvernance de la ville de Fort Mc Murrey et son industrie, est ce que les choses peuvent changer après ?

C.L : C’est une question à la quelle il est prématurée de répondre, mais je crois que c’est l’idée des co-producteurs et du réalisateur de penser que For Mc Money permette dans la vraie vie de provoquer ce grand débat qui passionne les canadiens mais aussi tous ceux qui sont soucieux de l’avenir de la planète. C’est aussi un questionnement sur notre capacité, nous les humains, à aller vers plus de croissance tout en prenant des décisions si dévastatrice et sans retour.

O.E : La presse et les médias ont pas mal relayé ce documentaire, pourquoi ?

C.L : Parce que le réalisateur David est un journaliste très moderne, il est très bon en investigation et est un réalisateur qui a compris avant beaucoup d’autres qu’internet et les réseaux sociaux vont changer la façon de raconter des histoires. 

« Fort mc Money », ce jeu documentaire sur le site d’arte et du monde.fr, une coporudction majoritairement canadienne. 

 

« YANN LE PÊCHEUR » – Chronique France Info du 7 novembre 2013

« YANN, LE PÊCHEUR », un webdocumentaire sur un jeune pêcheur breton, diffusé sur les sites de la presse locale Le Télégramme et Sud Ouest, et présenté dans «Histoires connectées» du jeudi 7 novembre 2013, la chronique dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudi à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique radio ici !

La chronique écrite :

Olivier Emond : Alors qui est Yann le pêcheur ?

Claire Leproust : A 23 ans, Yann Ollivier est le plus jeune pêcheur de Diben, un port de pêche dans le nord de la Bretagne près de Plougasnou. Ses parents sont agriculteurs, lui a décidé que la pêche serait son métier, même si c’est un métier difficile. Ce jeune marin a été repéré par deux journalistes, Cécile Andrieu et Florent Bouchardeau, tous deux connaissent bien le coin pour y passer leurs vacances depuis leur enfance. Ils ont eu envie de faire un reportage sur la passion et l’engagement de Yann et plus largement sur l’industrie de la pêche maritime.



O.E :  Ce jeune pêcheur travaille sur un chalutier de 12m qui s’appelle « les tontons flingueurs » dans quelles conditions travail t-il ? 

 C.L : Il commence à 3 h du matin. Sur un chalutier comme celui ci, la pêche est « artisanale », il part pour la journée et rapporte du poisson et des crustacés frais. Il raconte ce qu’il aime dans son métier, le danger du vent et surtout de la houle, et un peu de sa vie privée. 

O.E : Yann a suivi des cours dans une école maritime, est ce que ce métier attire toujours les jeunes ?

Les lycées maritimes ne désemplissent pas. La formation donnée aujourd’hui est aussi bien technique qu’axer sur l’environnement. Les jeunes souvent sont attirés par des pêches en haute mer, d’une durée plus longue, peut-être perçues comme plus excitantes. Yann lui en choisissant un petit chalut, peut envisager de devenir son propre patron en achetant un jour son bâteau, mais c’est un gros investissement. Les collectivités réfléchissent à mettre en place des aides. La formation se passe aussi sur le terrain, dans el cas de Yann c’est avec le patron du Chalut et les autres marins, fiers de transmettre leur savoir-faire

O.E : Le webdoc est aussi enrichi de beaucoup d’informations sur l’industrie de la pêche maritime et son écosystème et souligne notamment le sujet de la surpêche, de la réglementation, des fameux quotas dont on entend régulièrement parler et qui mettent souvent les marins pêcheurs en colère.

C.L : Oui, le webdoc est construit comme un document interactif très complet, et effectivement le sujet de la surpêche qui est un vrai dilemme est abordé. Il y a aussi des informations très pédagogiques en infographie sur les types de pêches bretonnes ( poissons et crustacés ). J’ai retenu un sujet qui est probablement celui dont souffre le plus ces pêcheurs au chalut et à la drague, ce sont les intermédiaires décrits dans la rubrique «  du filet à l’assiette », qui évidemment ponctionnent une partie de la marge. Quand j’ai posé la question à la coréal Cécile Andrieu de ce qu’elle retenait de cette enquête, elle m’a répondu « il faut dire aux gens d’acheter directement son poisson à ces pêcheurs » !

O.E : Au final, puisqu’on parle de vocation et de pêche, Yann a t’il raison de croire en l’avenir ?

C.L : Le webdoc prend l’internaute par la main, à lui de dire si oui ou non, Yann a raison et comme toujours, la vie est plus compliquée qu’un oui, qu’un non, mais il semblerait dans ce cas, que le oui d’une passion l’emporte.

Ce webdocumentaire est en ligne depuis fin septembre, il a déjà touché une audience importante et beaucoup de partages sur Facebook et Twitter. Une audience locale grâce aux sites de la PGR, le Télégramme et Sud Ouest, c’est un webdoc simple et interactif, efficace pour tous ceux qui aiment, la mer, ce métier et aussi la Bretagne.

« Kindia 2015 », des actions humanitaire en Guinée – Chronique France Info du 31 octobre 2013

« KINDIA 2015« , une série documentaire et un site web participatif pour suivre pendant 4 ans des actions de développement dans cette ville en Guinée, présenté dans «Histoires connectées» du jeudi 31 octobre 2013, la chronique dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudi à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique radio à 4’20 ici ! 

La chronique écrite : 

Claire Leproust : Kindia 2015, c’est un projet qui a été lancé il y a un an par Canal+.
C’est parti de la volonté de la chaîne de s’impliquer dans un projet humanitaire à long terme avec des ONG, la population en Guinée, les abonnés de Canal plus et tous les internautes qui le souhaitent.
Concrètement, Kindia 2015, ce sont plusieurs chantiers conduits sur le terrain en faveur de l’accès à l’école ou de la santé pour les jeunes mamans, mais aussi mieux gérer les déchets qui croulent dans la ville. Pour Canal plus c’est une façon de montrer à ses abonnés qu’il est possible de participer ensemble grâce à des dons à l’évolution des conditions de vie d’une ville de 250 000 habitants en Guinée Conacri, un pays en Afrique parmi les plus pauvres de la planète.

 
Olivier Emond : Hier Canal + a diffusé le 2ème documentaire, vous pouvez nous donner des exemples des actions qui ont progressé en un an ?

C.L : Le documentaire commence par un village en pleine brousse, Télimélé, on apprend que le projet a déjà permis de construire 6 nouvelles écoles sur 18 prévues en 2015.
L’objectif est de faire passer le taux de scolarisation en primaire à 80% d’ici 2015, en un an ce taux est passé de 38% à 45%. C’est l’UNICEF qui suit et coordonne ce projet. Sans langue de bois, on comprend qu’il y a encore du chemin pour réussir. D’abord, il faut que les filles ait un accès à l’école égal aux garçons, surtout après l’école primaire.
Un autre défi est la difficulté de recruter des instituteurs pour ces régions si éloignées de tout ( la vie dans des cases, pas de télé, de connexion…). Les écoles c’est bien, mais sans profs… Il faut aussi lutter contre l’absentéisme des enfants parfois obligés d’aller travailler aux champs.

Un autre projet conduit par l’association nantaise Guinée 44 a des résultats vraiment tangibles, c’est celui de la production de sel. Les populations avaient l’habitude d’assécher la saumure (le sel humide) en faisant des feux de bois de mangrove, très toxiques et très dévastateurs pour la forêt. Grâce à cette association, une autre technique a été mise en place, permettant de récupérer le sel sur de grandes bâches en plastique étendues au soleil.

La production a donc pu se développer, les hommes et les familles souffrent moins, les bâches sont produites localement. Les arbres repoussent. L’association a aussi permis à des producteurs locaux de fabriquer des cuiseurs à bois pour la cuisine beaucoup moins polluants 

O.E : Ce projet KINDIA 2015 a donc aussi un volet participatif avec la possibilité de faire des dons ?

C.L : Il faut savoir qu’avec 15 euros, on peut fournir du matériel scolaire à 15 enfants, financer un dépistage du sida chez les jeunes mamans, ou encore financer 4 cuiseurs à bois.

O.E : Est ce que Kindia 2015 est réservé uniquement aux abonnés de Canal plus ?

C.L : Non, tout le monde peut soutenir ces projets, le premier documentaire est d’ailleurs en ligne en clair sur le site internet kindia2015 qui explique tous les chantiers.
Avec la page Facebook Kindia 2015, il est facile de suivre les actions tout au long de l’année et de les partager.

« LES CARDINAUX », vivez les 10 dernières minutes avant la fin du monde – Chronique France Info du 24 octobre 2013

« LES CARDINAUX », 4 courts métrages sur les 10 dernières minutes avant la fin du monde sur le site des InRocks, présentés dans «Histoires connectées» du jeudi 24 octobre 2013, la chronique dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudi à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique radio ici !

La chronique écrite :

Olivier Emond : Ces courts métrages de 10’ chacun, c’est d’abord l’idée de jeunes réalisateurs qui assument de faire du cinéma sur le web.

Claire Leproust : Oui ils sont 4, ils se sont tous croisés à la Femis, ils sont très différents, mais partagent l’envie de faire tous les 6 mois des films totalement libres autour d’un thème commun. Et leur terrain de liberté c’est l web.

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L’un, Simon Bouisson, s’est fait repérer il y a trois ans pour avoir proposé comme projet de fin d’année un webdoc «les communes de Paris» sur le Grand Paris. Ça a l’air de rien comme ça, mais dans une école comme la Femis qui est L’école du Cinéma et qui s’était à peine ouverte aux séries télé, il faut quand même avouer que Simon a eu du culot de proposer un projet sur le web. Simon a continué de travailler dans les nouvelles écritures où le spectateur joue un rôle.

Le 2ème est Akihiro Hata, il est né au Japon et est arrivé à Paris pour ses études. Il est passionné par le dessin et l’écriture, sa double culture est un moteur de création.

Le 3ème est Ambarish Manepalli, d’origine indienne, il a grandi aux Etats Unis, a étudié à l’université Columbia et est venu à Paris. À 33 ans il est presque le papa de la bande.

Le 4 ème est Ludovic Zuili, c’est le vilain petit canard du groupe, il a un BTS et n’a pas fait la Femis, la classe quoi !

Ce sont eux les Cardinaux, chacun représentant le nord, le sud, l’est et l’ouest.

O.E : Pour leur première série, les Cardinaux ont choisi le thème de l’apocalypse.

C.L : En retard sur les prévisions de Nostradamus, chaque film offre un regard très singulier sur des histoires presque ordinaires et tranquilles pour un moment qui, il faut l’avouer, l’est quand même très peu : les dernières 10 minutes à vivre !

Sur une musique du Barbier de Séville, on voit marcher sur les rails d’un chemin de fer de jeunes amoureux, tous les deux des religieux habillés en soutane, très zen et très cools. Ils sont rejoints par le frère, lui aussi en soutane et ont manifestement décidé d’aller fêter la fin du monde. Sur le chemin, il rencontre un homme assez stressé qui demande l’absolution.

Ils le bénissent et vont continuer leur chemin car il est évidemment hors de question, je cite «de foirer la fin du monde» !

Le film d’Ackhiro est loufoque, «quelque part à l’est de Paris» on voit une équipe de tournage en train d’installer une caméra sur un toit d’immeuble pour filmer le passage de la météorite. Le réalisateur qui dirige l’équipe est un japonais un peu taré et aveugle enfin, pas tout à fait…

Deux garçons vont se disputer pour être amoureux de la même fille mais il n’y a aucune angoisse de mourir dans l’équipe concentrée à tourner la séquence.

Le film de Ludo «Fury», c’est l’histoire d’un jeune qui joue au bowling sur sa Wii, il ne croit pas du tout à la fin du monde, une jeune fille vient frapper à sa porte, elle lui dit qu’elle peut dévier la météorite. Comme dans un jeu, un méchant américain arrive et veut l’en empêcher, la fille demande au garçon de l’aider

La dernière histoire est «Max» d’Ambarisch, un garçon assez nerveux frappe à la porte d’un appartement, il vient retrouver son amour d’enfance, un copain qui maintenant vit en couple avec un autre. C’est le seul film où on sent une angoisse, un refus de mourir, mais toujours la nécessité d’être aimé. 

 

BITS, le webmag’ dédié à la culture Geek – Chronique France Info du 17 octobre 2013

« BITS », le nouveau webmagazine dédié à la culture Geek, présenté dans « Histoires connectées » du jeudi 17 octobre 2014, la chronique de Claire Leproust dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudi à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique radio à 4′ ici ! 

La chronique écrite : 

Claire Leproust : C’est le premier magazine hebdo qui veut nous aider à comprendre la culture geek et qu’on ne trouvera pas à la télé mais sur ses écrans connectés. Chaque semaine le mercredi sur le site d’arte.tv et son appli, le magazine choisit une actu culturelle geek dans toutes ses formes, sortie d’un film de cinéma, une série tv de genre Science fiction, de téléchargement de musique sur internet, de bandes dessinées. Le magazine va permettre de comprendre en quoi la culture geek nous influence mais aussi parfois nous inquiète, nous happe et nous fait résister.

Olivier Emond : Pour comprendre l’intérêt du magazine BITS, c’est quoi la culture geek et qui sont les geeks ?

C.L : Et bien les geeks, c’est déjà un peu nous tous branchés sur avec nos écrans, un terme courant, même les enfants nous interpellent : « maman, écoute moi là, arrête de geeker » !

Comme le dit le sociologue David Peyron,  les geeks sont fans des univers fantastiques et passionnés de nouvelles technologies, ils ont entre 15 et 40 ans. Ils aiment passer du temps dans des univers imaginaires. Les geeks aiment s’évader et vivre des expériences fictionnées dont ils sont les héros ou avec des héros auquels ils s’identifient (qui sont emblématiques de la culture geek : les jeux vidéos, Star Wars ou encore Le Seigneur de anneaux). Les geeks sont dans l’action et l’immersion, ils sont interactifs et sont, en général, des hommes.

Il y a encore une dizaine d’années, le geek se confondait au nerd, solitaire et addict aux jeux ou à l’informatique. Il était stigmatisé voire moqué. C’était hier, aujourd’hui le geek est devenu l’emblême d’une culture très populaire. Il suffit de voir le succès sur Youtube des podcasters comme le joueur du grenier ou le succès de la série «les visiteurs du futur».

O.E : Par exemple, Mercredi prochain, le magazine Bits parle de cinéma virtuel, notamment avec la sortie du film Gravity. Qu’est ce qu’on y apprend de la culture geek ?

C.L : Le film Gravity pour ceux qui ne l’ont pas vu raconte une expédition dans l’espace qui tourne mal pour 2 astronautes, joués par Sandra Bullock et Georges Clooney. La prouesse de ce film réside dans le fait qu’il n’a pas fallu envoyer de caméras dans l’espace. Ça a même bluffé le réalisateur d’Amélie Poulain, Jean Pierre Jeunet.

On comprend alors que le recours aux images de synthèses,  mais aussi à la capture du jeu des comédiens hors environnement naturel, est une nouvelle évolution dans l’industrie du cinéma et une autre façon de concevoir et de fabriquer les films, le metteur en scène n’est plus derrière sa caméra, il a un autre métier.

O.E :  Mais le public n’apprécie pas forcément les films virtuels jugés trop froids et moins sincères.

C.L : Oui, il y a des résistances et les gens n’ont pas forcément tord. Dans certains films, le jeu des comédiens perd en émotion mais quand les films ont des histoires fortes, comme ça a été le cas du film Avatar ou l’Etrange histoire de Benjamin Button, deux films où les comédiens ont été abondamment modifiés, le public était là, et pas que les geeks !

O.E : Heureusement, il y a les jeunes geek qui arrivent !

C.L : Oui et qui ont grandi avec, alors ils ont une vision globale et les amateurs sauront faire des films personnels avec leurs propres avatars sur Youtube et des réalisateurs feront de grands films et même des jeux vidéos comme des films de cinéma, c’est déjà  le cas en France, avec David Cage et son jeu «Beyond Two Souls» que j’adorerais voir.

Pour voir ce webmagazine produit par la Générale de prod, très impliquée dans la création transmedia, c’est tous les mercredis sur le site d’arte.tv et son appli mobile et tablette. 

 

TYPE RIDER, le jeu vidéo sur la typographie – Chronique France Info du 10 Octobre 2013

« TYPE RIDER », un nouveau jeu vidéo sur la typographie, lancé par ARTE et présenté dans « Histoires connectées » du jeudi 10 octobre 2014, la chronique de Claire Leproust, dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudi à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique radio ici ! 

La chronique écrite : 

Olivier Emond : « La vie est un jeu », c’est le titre d’un « hors série » édité avec France Info par Courrier International en ce moment dans les kiosques. Alors même la chaîne culturelle ARTE se lance dans les jeux vidéos ?

Claire Leproust : C’est effectivement la première fois qu’ARTE investit dans un jeu de plateforme pour les mobiles, les tablettes et sur son site. C’est quand même un jeu vidéo culturel qui, de niveau en niveau, va faire plonger le joueur dans dans de très beaux univers typographiques, ceux de l’écriture, au cours de 600 ans d’histoire.

A la radio, ce n’est pas très facile d’expliquer l’expérience d’un jeu, mais je vais essayer de vous mettre dans la peau d’un joueur même si vous êtes en voiture ou dans votre cuisine…! 

Le principe de Type Rider est simple : vous devez faire avancer avec agilité deux points de suspension à la recherche du troisième. Par exemple, vous commencez par le 1er niveau, celui des lettres « gothiques » de la fin du moyen âge à l’époque de Gutemberg et du début de l’imprimerie. Là, vous allez faire avancer et sauter vos deux points de suspension dans un parcours de lettres gothiques et bancales, jusqu’à retrouver le dernier point, et ainsi faire se rejoindre les trois points de suspension. Alors, bingo ! vous pouvez passer au niveau 2 et à un autre univers typographique et ainsi de suite jusqu’au niveau 10.

O.E : Qui y a t’il comme autre univers marqué par l’apparition d’une nouvelle typographie?

C.L : Il y a évidemment la typographie qu’on a déjà vue dans des livres d’histoire comme celle de la Renaissance, qui s’appelle « Garamont » , c’est l’écriture des humanistes qui voulaient que la connaissance se démocratise, pour la culture et surtout pour la science. Il y a aussi des lettres plus connues qu’on utlise sur un ordinateur, comme la police « Futura » créée à la fin des années 20 qui forment des lettres géométriques nées du mouvement d’architecture et de design allemand «le Bauhaus». On trouve aussi la police de caractères « Helvetica » qui date de la fin des années 50 : ce sont des lettres très lisibles mais aussi assez neutres, typique de l’époque des dactylos ! Il y a aussi, pour les plus jeunes,  l’univers des jeux vidéo avec la typo appelée « pixel».

Ce jeu est aussi une source documentaire sur les grandes époques typographiques, leurs créateurs et leur contexte historique. C’est un moment ludique à passer dans l’histoire de l’humanité au travers de l’écriture.  Ce jeu est en plus beau et l’ambiance, en tous cas, celle que j’ai ressentie, est très zen.

O.E : Justement, qui est l’auteur et d’où est venue cette idée d’un jeu ?

C.L : C’est une belle histoire, celle d’un auteur qui s’est donné le nom de « Cosmographik ». Il est graphiste, il a un BTS d’imprimerie et il est fan de jeu, et c’est pour ces trois raisons qu’il a eu l’idée de ce jeu il y a 5 ans. C’est finalement à l’école des Gobelins à Paris que son histoire a pu avancer parce qu’il a participé à un appel à projet transmedia lancé par un collectif de producteurs et que son projet « Type Rider » a été repéré tout de suite par l’équipe d’Arte web et le producteur Agathe films.

O.E : Comment peut-on y jouer puisque apparemment, ce jeu est accessible sur plusieurs écrans ?

C.L : Oui, on peut d’abord y jouer depuis ce matin, sur le site d’arte.fr, les 5 premiers niveaux sont gratuits, on peut aussi y jouer sur mobile, le jeu complet est payant sur Smartphone et Tablettes pour 2,69 €. En ce qui concerne la cible, il s’adresse aux enfants de l’école primaire et même aux seniors du XXème siècle ! 

O.E : Et pour s’engager encore plus,  sur Facebook, on peut même créer son propre jeu ?

C.L : Oui, ça c’est gratuit. Type rider sur Facebook vous propose de créer votre propre niveau de jeu en vous appropriant tout l’univers de la typographie (Gothic, Times, Helvetica, Comic Sans etc..) : vous écrivez un texte cours, vous disposez les lettres de façon à créer un parcours de jeu pour les points de suspension à déplacer. Une fois fini, vous envoyer votre jeu à vos amis, et il apparaîtra sur votre « Mur ». C’est un peu la classe !

C’est donc sur arte.tv et le jeu s’appelle Type rider !

« NO ES UNA CRISIS », la résistance madrilène – Chronique France Info du 26 septembre 2013

« NO ES UNA CRISIS », un webdoc diffusé par Mediapart sur la résistance des habitants de Madrid face à la crise économique qui sévit depuis 2008, présenté dans «Histoires connectées» du jeudi 26 septembre 2013, la chronique dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudi à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique Radio à 5’08 ici !

La chronique écrite :

Claire Leproust : C’est un excellent webdocumentaire réalisé par Fabien Benoît et Julien Malassigné,  qui a commencé avec le mouvement des indignés le 15 Mai 2011 sur une impulsion de journalistes : aller voir sur le terrain ce qu’était se passait à Madrid.

Ils ont filmé ces centaines de milliers de gens, tous descendus pour dire non à la « dictature des marchés » et ses conséquences sociales. Ils ont surtout été impressionnés par ce mouvement pour une nouvelle démocratie citoyenne, sans hiérarchie et pacifiste. Revenus à Paris, aucune chaîne ne s’intéresse à leur projet, ils récoltent 10 000 euros de dons sur Kisskissbanbank et décident alors de repartir à Madrid.

Olivier Emond : Pendant 2 ans, ils vont observer les conséquences de la politique d’austérité et de désendettement des banques, notamment dans l’immobilier.

C.L : Oui, Il y a eu en Espagne une énorme bulle immobilière, un banquier raconte qu’en 2007 la construction de maisons et d’appartements a été égale à l’ensemble des constructions qui ont été faites en France, en Allemagne et en Angleterre. Quand la bulle a explosé, beaucoup de gens n’ont pas pu rembourser leur emprunt immobilier et les banques se sont retrouvées avec des dettes colossales à recouvrir.
C’est plus de 500 000 personnes qui ont été expulsées de leur logement.

O.E :  Les habitants à Madrid se sont mobilisés pour lutter contre les banques et essayer de bloquer les expulsions.

C.L : Parce que ce sont des situations dramatiques pour les familles de cadres, d’employés comme de chômeurs,  un collectif né dans le sillage du mouvement des indignés, la PAH, lutte jour et nuit contre les expulsions. Il y a cette solidarité dans les quartiers, les voisins descendent dans la rue pour empêcher une expulsion. Le collectif fait aussi pression sur le gouvernement et les banques pour que les gens puissent ne pas se traîner une dette à vie et rendre leur logement contre un effacement total de leur dette.

O.E : Comment regarder ce webdocumentaire ?

C.L : C’est un webdocumentaire très riche avec beaucoup de personnages Madrilènes, mais aussi des sociologue, journaliste, professeurs, banquiers, meneurs de mouvements … La réalisation est libre, très variée avec des diaporamas de photos, des interviews avec une belle lumière, des reportages qui libèrent la parole, des dessins. Il y a en tout 3 heures de programmes qui peuvent se regarder en choisissant des thèmes via une interface où les thèmes sont illustrés par des bâtiments de la ville. 
Du Mirage avec la bulle immobilière, au Sacage avec les réductions budgétaires à l’université, l’hôpital, les médias publics, la Révolte qui revient sur le mouvement des indignés mais aussi la résistance des personnes âgées et de ce dessinateur extraordinaire El Roto d’El Pais, enfin de No future qui parle de l’avenir des jeunes, de la fuite, d’humour et même de la Liga.

J’ai adoré ce dessin d’un grand monsieur qui s’appelle El Roto pour El pais qui montre deux chefs d’entreprises de dos, l’un disant à l’autre « je dois encore réduire les coûts, je vais délocaliser ma conscience »

Capture d’écran 2014-05-16 à 19.18.04

Les deux webdocs consacrés aux Roms – Chronique France Info du 4 octobre 2013

« La valse des Roms » et « La vie à sac », deux webdocumentaires qui parlent des Roms, tous les deux associés d’organisations humanitaires ; le Secours Catholique et Amnesty international pour l’un, et Médecins du Monde pour l’autre, c’est dans «Histoires connectées» du jeudi 4 octobre 2013, la chronique dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudi à 9h15 sur France Info.

Chronique radio indisponible pour le moment.

Chronique écrite : 

Olivier Emond : Comme Internet est un média d’expression libre, ce n’est pas étonnant si on y trouve des films qui racontent la vie des Roms sur le terrain, indépendants de l’actuelle sur-politisation qui vise ces 17 000 Roms en France, tous citoyens européens : 

Claire Leproust : Les problèmes qui se posent sont multiples et compliqués mais ces deux webdocumentaires aident à casser les préjugés, et à mieux comprendre que les solutions sont sociales et que les politiques doivent comprendre ça. 
Parce qu’au fond, ça choque tout le monde de voir des gens vivre dans des bidonvilles ou des caravanes de fortune, et dans une grande pauvreté, ça fait peur.

O.E : C’est en voyant des films comme ceux-là qu’on peut aussi se faire une autre opinion sur les Roms ?

C.L : Oui je crois, dans le premier webdocumentaire « La valse des Roms » qui vient tout juste de sortir, diffusé sur les sites du Secours Catholique et de France Culture, on va suivre des histoires de Roms qui vivent depuis dix ans en France et qui aspirent à s’intégrer et avoir plus de confort.

C’est le cas de cette femme Adela, elle explique dans un français très correct qu’elle cherche, qu’elle veut un travail, mais sans papiers, c’est très dur. Elle avoue qu’elle est parfois obligée de faire la manche, que c’est la honte… Il y a surtout l’école à Viry-Châtillon pour ses enfants, qui est un réel espoir, mais à cause des expulsions, ils manquent parfois l’école.

Des jeunes bénévoles d’associations interviennent sur les campements pour du soutien scolaire auprès des enfants. C’est utile et  ça créé du lien. Le directeur du secours catholique de l’Essonne est très impliqué, il dit clairement que les expulsions ne résolvent pas les problèmes, mais qu’elles apportent de la misère à la misère.

O.E : Dans le deuxième webdocumentaire « La vie à sac » sorti fin 2010 pour les 30 ans de Médecins du Monde, l’organisation voulait faire connaître son action en France auprès de personnes vivant en grande précarité, parmi lesquelles des familles de Roms.

C.L : Oui, ce webdoc a été produit par Capa, on a confié à la cinéaste Solveig Anspach et la photographe Diane Grimonet, la mission de faire un film après avoir passé plusieurs jours dans un petit campement de Roms à Nantes.

On découvre l’histoire de Diktatora, une femme de 39 ans, mère de 7 enfants. Elle est arrivée en France parce que l’un de ses enfants était malade, on lui a dit que là on pourrait le soigner. Les conditions de vie au campement sont très rudes. Le seul moment où on voit un sourire et un regard lumineux chez cette femme, c’est quand la cinéaste capte cet instant où elle dit en roumain : « si on pouvait nous trouver un endroit, pour qu’on puisse rester à Nantes, en sécurité, une place pour nous, quelque chose de mieux, ce serait comme le jour de mon mariage avec le père de mes enfants. Je serai la femme la plus heureuse du monde ».

O.E :  Alors quel est le rôle et la position de Médecins du Monde à l’égard des Roms ?

C.L : Jean François Corty de de MDM raconte que des équipes mobiles vont sur le terrain dans 6 grandes villes en France et assurent 4000 consultations par an. Il raconte que les conditions sanitaires se dégradent et sont même dramatiques notamment à cause du manque de soins, de vaccination pour les enfants, de suivi des femmes enceinte . Elles se dégradent d’autant plus que les expulsions sont de plus en plus fréquentes. MDM intervient pour les soins, mais apporte aussi de l’eau potable, des sacs de couchage et surtout participe à des actions de médiation sociale, de lien avec les mairies ( comme celle active de Bordeaux ) et d’autres associations qui aboutissent à des résultats vraiment positifs pour la santé mais aussi l’accès à l’école, un début d’intégration et de stabilisation.

O.E :  Comment s’engager si on veut participer à lutter contre la précarité notamment en période de crise économique, notamment cette des Roms ?

C.L : Il y a plusieurs façons : rejoindre des associations locales en tant que bénévoles et aussi faire des dons directement sur les sites de Médecins du Monde ou du Secours Catholique, c’est vraiment utile.

O.E :  Allez voir et partagez sur vos pages Facebook ou Twitter les deux webdocumentaires : « La vie à sac » sur le site de Médecins du monde et «La valse des roms» sur ceux du secours catholique et de France Culture.

Revue de presse :  Article de Libération, interview de Mickael Guet