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Tatoo By Tété, la série sur les tatouages / Chronique FranceInfo du 10 mars 2014

 Tattoo By Tété, une série sur les tatouages, animée par le chanteur Tété sur Youtube, présentée dans « Histoires connectées »du jeudi 10 mars 2014, la chronique de Claire Leproust dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudis à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique radio à 3’28 ici ! 

La chronique écrite : 

Claire Le proust : J’ai eu envie de parler de cette série parce que le tatouage est un vrai phénomène de société qui concerne 1 français sur 10 et plus de 4000 salons en France. Les tatouages ne laissent d’ailleurs pas indifférents, on aime ou on n’aime pas, on s’interroge parfois sur les raisons de se faire tatouer et la série TATOO réussit avec talent à nous faire aller au delà des clichés

Olivier Emond:  C’est le chanteur Tété qui anime cette série, comment lui est venue cette passion pour le tatouage ? 

C.L : Il raconte que son premier déclic, c’est quand il a découvert lors d’un voyage au Japon que son tout premier tatouage était le symbole du clan le plus puissant de Samouraïs au Japon.
Il a eu envie d’en savoir plus et s’est intéressé aux tatouages dits Old school, ceux des marins du XIXe siècle qui se faisaient tatouer leurs voyages sur la peau, avec des motifs comme l’ancre, l’étoile nautique ou encore la montgolfière. Tous symboles d’amour, de liberté ou de survie.

O.E: Ces hommes à la marge de la société se faisaient donc marquer la peau de façon indélébile, à la vie à la mort, avec des symboles forts comme cette fameuse boule de 8 qui signifie quoi alors ?

C.L : La boule de 8 renvoie à l’idée que la vie est un jeu de hasard, avec ses fortunes et ses infortunes. C’est d’ailleurs la boule gagnante au billard. Elle est symbole de longévité et de chance. Il nous parle aussi du navire… 

O.E : Dans chaque épisode le chanteur Tété va aussi à la rencontre de « grands tatoués » qui dévoilent des moments importants de leur vie qu’ils ont choisi de marquer sur le peau…

C’est dans ces séquences qu’on comprend la dimension émotionnelle et surtout personnelle de ces histoires de tatouage et comme dit Tété, elles révèlent pour chacun une vraie carte d’identité, un tampon d’évènements heureux comme dit Daphné Bürki.

Vous pouvez retrouver Tété dans la série « Tattoo by Tété » sur Youtube ici. La société de production, Believe, est une société française très dynamique dans la distribution de la musique en ligne.

 

« YANN LE PÊCHEUR » – Chronique France Info du 7 novembre 2013

« YANN, LE PÊCHEUR », un webdocumentaire sur un jeune pêcheur breton, diffusé sur les sites de la presse locale Le Télégramme et Sud Ouest, et présenté dans «Histoires connectées» du jeudi 7 novembre 2013, la chronique dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudi à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique radio ici !

La chronique écrite :

Olivier Emond : Alors qui est Yann le pêcheur ?

Claire Leproust : A 23 ans, Yann Ollivier est le plus jeune pêcheur de Diben, un port de pêche dans le nord de la Bretagne près de Plougasnou. Ses parents sont agriculteurs, lui a décidé que la pêche serait son métier, même si c’est un métier difficile. Ce jeune marin a été repéré par deux journalistes, Cécile Andrieu et Florent Bouchardeau, tous deux connaissent bien le coin pour y passer leurs vacances depuis leur enfance. Ils ont eu envie de faire un reportage sur la passion et l’engagement de Yann et plus largement sur l’industrie de la pêche maritime.



O.E :  Ce jeune pêcheur travaille sur un chalutier de 12m qui s’appelle « les tontons flingueurs » dans quelles conditions travail t-il ? 

 C.L : Il commence à 3 h du matin. Sur un chalutier comme celui ci, la pêche est « artisanale », il part pour la journée et rapporte du poisson et des crustacés frais. Il raconte ce qu’il aime dans son métier, le danger du vent et surtout de la houle, et un peu de sa vie privée. 

O.E : Yann a suivi des cours dans une école maritime, est ce que ce métier attire toujours les jeunes ?

Les lycées maritimes ne désemplissent pas. La formation donnée aujourd’hui est aussi bien technique qu’axer sur l’environnement. Les jeunes souvent sont attirés par des pêches en haute mer, d’une durée plus longue, peut-être perçues comme plus excitantes. Yann lui en choisissant un petit chalut, peut envisager de devenir son propre patron en achetant un jour son bâteau, mais c’est un gros investissement. Les collectivités réfléchissent à mettre en place des aides. La formation se passe aussi sur le terrain, dans el cas de Yann c’est avec le patron du Chalut et les autres marins, fiers de transmettre leur savoir-faire

O.E : Le webdoc est aussi enrichi de beaucoup d’informations sur l’industrie de la pêche maritime et son écosystème et souligne notamment le sujet de la surpêche, de la réglementation, des fameux quotas dont on entend régulièrement parler et qui mettent souvent les marins pêcheurs en colère.

C.L : Oui, le webdoc est construit comme un document interactif très complet, et effectivement le sujet de la surpêche qui est un vrai dilemme est abordé. Il y a aussi des informations très pédagogiques en infographie sur les types de pêches bretonnes ( poissons et crustacés ). J’ai retenu un sujet qui est probablement celui dont souffre le plus ces pêcheurs au chalut et à la drague, ce sont les intermédiaires décrits dans la rubrique «  du filet à l’assiette », qui évidemment ponctionnent une partie de la marge. Quand j’ai posé la question à la coréal Cécile Andrieu de ce qu’elle retenait de cette enquête, elle m’a répondu « il faut dire aux gens d’acheter directement son poisson à ces pêcheurs » !

O.E : Au final, puisqu’on parle de vocation et de pêche, Yann a t’il raison de croire en l’avenir ?

C.L : Le webdoc prend l’internaute par la main, à lui de dire si oui ou non, Yann a raison et comme toujours, la vie est plus compliquée qu’un oui, qu’un non, mais il semblerait dans ce cas, que le oui d’une passion l’emporte.

Ce webdocumentaire est en ligne depuis fin septembre, il a déjà touché une audience importante et beaucoup de partages sur Facebook et Twitter. Une audience locale grâce aux sites de la PGR, le Télégramme et Sud Ouest, c’est un webdoc simple et interactif, efficace pour tous ceux qui aiment, la mer, ce métier et aussi la Bretagne.