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Expos de Photoreporters à Paris

Des expos de photoreporters éphémères, une idée de Myriam Bouagal, Galeriste à Paris et de Claire Leproust. 

En Décembre, c’était une dizaine de photos de Philippe Brault autour du webdocumentaire de David Dufresne « FOR MCMONEY », un succès et des tirages limités toujours en vente !

 

Fort McMoney

Si l’enjeu est toujours politique, la photographie de Philippe Brault ne saurait cependant se circonscrire à sa seule fin journalistique ; la question du temps de la prise de vue étant envisagée indépendamment de l’événement médiatique dès son premier reportage sur les « Khmers noirs » en 1993. Sa démarche, son esthétique s’inscrivent pleinement dans la veine d’un nouveau documentaire, toujours plus poétique et distancié (Joana Anisten 2010). 

Fort McMoney
De ces quelques années passées comme assistant caméra, il lui est resté aussi la passion pour l’image en mouvement. Depuis « Prison Valley » (2010), web documentaire qu’il co-réalise avec David Dufresne, il jongle à nouveau entre appareil photo et caméra. Comme ici pour Fort McMoney. 

VENEZ DECOUVRIR L’EXPO PHILIPPE BRAULT !

 
Photos de Philippe BRAULT autour du webdoc « FORT MCMONEY » 
Galerie MYRIAM BOUAGAL 

« Veduta », le webdoc sur l’art contemporain – Chronique France Info du 21 novembre 2013

« VEDUTA», un webdocumentaire qui sinscrit dans le cadre de la biennale dart contemporain à Lyon et qui raconte comment des familles vont vivre à la maison avec une Oeuvre dart, présenté dans «Histoires connectées» du jeudi 21 novembre 2013, la chronique dans l’Hyper revue de presse d’Olivier Emond avec Fabienne Sintes, tous les jeudi à 9h15 sur France Info.

Retrouvez la chronique radio à 2’35 ici !

La chronique écrite :

Claire Leproust : L’idée de la biennale de Lyon qui a lieu en ce moment jusqu’à début janvier et dont France info et France Culture sont partenaires, a toujours été d’étendre l’exposition d’art contemporain au delà des murs et notamment dans les quartiers populaires. Cette année, c’est une expérience inédite qui a été proposée à 70 familles qui ont toutes été volontaires pour installer une oeuvre d’un artiste contemporain chez elles pendant 4 mois. 

Olivier Emond : Est ce que les familles ont pu choisir leurs oeuvres en fonction de leur goût personnel ou de la décoration de leur maison ?

C.L : Non justement, ça a été à chaque fois une surprise, avec l’appréhension de ne pas aimer ou de ne pas comprendre le sens de l’oeuvre, ce qui est souvent ce qu’on reproche à l’art contemporain. Ce qui est remarquable dans ce webdoc, c’est que toutes les familles ont vécu cette expérience avec générosité. Elles ont aussi pris cette mission très au sérieux puisqu’il fallait aussi faire découvrir l’oeuvre à leurs voisins et provoquer la discussion autour de ce que l’artiste a voulu dire.

O.E : Quels types d’oeuvres ont été exposées chez les gens?

C.L : Des tableaux, des installations, des lumières, des photos, des fresques réalisées par des artistes du monde entier. L’un des artistes, un japonais Nobuaki Tatekawa, a même proposé de vivre avec la famille en s’installant chez elle et en la faisant participer à la confection de l’oeuvre elle même, en l’occurrence un mobile de lampions tous peints et inspirés de la vie quotidienne dans cette famille lyonnaise.
Il y a aussi cette famille qui a accroché sur le mur du salon une installation vidéo qui prend la forme d’une pendule façon coucou suisse qui fait tic-tac… Mais qui n’a pas d’aiguilles….

O.E : Est ce qu’il y a des oeuvres d’artistes mondialement connus ?

C.L : Oui chez cette femme Pierrette, qui tenait un bar avant de travailler dans le social, il y a un tableau d’un artiste islandais Erro né en 1932 (qui a été exposé à Beaubourg récemment). Erro est connu pour son travail très visuel, ses peintures et ses collages engagés pour dénoncer les dictatures et la société de consommation. Pierrette a chez elle un tableau qui représente 2 pinup façon bande dessinée.

O.E : Enfin, il y a aussi un artiste qui, au contraire, a voulu garder l’anonymat et dont une oeuvre a été exposée chez un couple ?

L’anonymat est une façon pour ces artistes de protester contre la starification de l’art, contre la spéculation qui existe dans le marché de l’art. 

Une navigation simple avec une vue panoramique au dessus de la ville de Lyon, des bulles invitent à regarder chaque histoire et à découvrir les oeuvres exposées. Le webdocumentaire s’appelle VEDUTA et a été réalisé par Christophe Acker et Charles Henry Frizon, vous pouvez le retrouver sur le site de TELERAMA et à l’adresse webdocveduta.com !